Contrôle technique automobile, ce qui change en 2018

A partir de mai 2018,
le traditionnel contrôle technique va connaître une petite révolution. En
application d’une directive du Conseil de l’Union Européenne, le contrôle
technique va évoluer et se durcir. Petit tour d’horizon des évolutions à venir.
Un contrôle technique plus rigoureux
Il va falloir que les automobilistes s’y fassent, à
partir de mai 2018, le contrôle technique pourrait ne plus être une simple
formalité. De 124, les points de vérifications passeront à 400 ! Si la
plupart des différents points est déjà évaluée, une nouvelle classification des
vérifications fait ainsi grimper le chiffre, entraînant donc cette inflation
qui en réalité n’en est pas vraiment une. Le contrôle se verra en revanche plus
précis, avec de nouvelles méthodologies.
Différents niveaux de conformité
Le contrôle technique tel qu’il est pratiqué
aujourd’hui fait ressortir trois niveaux de conformités. A partir de mai 2018
il faudra en compter quatre :
-
Conforme : le point de contrôle est validé.
- Défauts mineurs : l'examen du véhicule montre l'existence d'un problème,
qui sans être grave reste cependant à surveiller.
- Défauts majeurs : le point contrôlé n'est pas validé. L’automobiliste
dispose alors d’un délai de deux mois pour effectuer la réparation et soumettre
le véhicule à une contre-visite.
- Défaillance critique (le point qui fait son apparition) : le point n'est
pas validé. L’automobiliste doit effectuer la réparation dans les 24h, sous
peine de voir son véhicule immobilisé !
La
défaillance critique concerne les défauts graves et qui présentent un vrai
danger sur la route (pneus lisses, éléments de carrosserie mal accrochés,
freins défectueux, etc.).
Certaines non-conformités considérées jusqu’ici comme étant des
défauts mineurs, seront à partir de mai 2018 des défauts majeurs, et soumises à
contre-visite.
Vers une augmentation des tarifs
A l’instar des points de contrôle, le coût du contrôle
technique devrait également augmenter à partir de mai 2018. On estime son
inflation au minimum à 20%, faisant passer le contrôle à plus de 80
euros !
Le prix de la contre-visite, aujourd’hui très bas, devrait également évoluer de
façon encore plus spectaculaire. Ceci est dû à la nouvelle obligation de
contrôler tout le circuit, et plus uniquement la pièce endommagée et changée.